LE BAL DES LÉGENDES

LE BAL DES LÉGENDES est une performance qui fait revivre le TOP 50 (émission phare des an- nées 80) revu au goût du jour avec un duel de cinq créatures, prêtes à vendre leur âme au diable pour que leur tube se retrouve numéro un dans le Metaverse. Aux commandes de ce duel, un arbitre corrompu Pablo Escrobar, et un producteur de télévision immoral et odieux (inspiré par Cyril Hanouna), le Dieu de l’Ego. Ce dernier intervient tel un dictateur pour faire évoluer la performance LE BAL DES LÉGENDES, aux rythmes de ses caprices sans prévenir en amont les autres perfor- mers incarnant les divas-créatures. Le public est invité à patienter dans la salle d’attente où une vidéo promotionnelle des divas tourne en boucle. La salle est gardée par un monstre de 2 mètres en mousse polyuréthane à la longue chevelure rose et aux collants en résille troués. Après quelques minutes d’attentes, les spectateurs sont conviés dans chaque loge des divas, construites comme des chapiteaux de fortune en bâche transparente. La pointe du chapiteau se transforme en tête de guignol gargantuesque à l’effigie de chacune des divas-créatures. Au cœur de chaque loge, se cache une série de fétiches représentants les moments clés de la vie de chaque performer. Au fil d’une chanson fredonnée dans l’intimité et d’une interview « télé poubelle » menée par le Dieu de l’ego, le public découvre l’intimité du performer qui se transforme petit à petit en diva-créature. Dans un second temps le public est convié devant la scène ambiance fête de village ou dans un ring en corde de fausses saucisses où s’affronteront les candidates. Le jury fantomatique composé de Johnny Hallyday, Mickael Jackson, Céline Dion... sont des silhouettes en carton manufacturées, seul leur visage fantôme sont retravaillés à partir d’application téléphonique. Les Divas entre chanson des années 80 et performances politiquement incorrectes jouant sur l’actualité (gilets jaunes, terrorisme ou encore bien d’autres faits), cherchent l’aval ultime du public. LE BAL DES LÉGENDES ne se résume pas uniquement à un duel grinçant et politiquement incorrect remémorant nos souvenirs musicaux d’une époque révolue. Elle remet en question notre rapport au succès et à sa légitimité.